Cusco : suite...

Publié le par Maud

Bonjour à tous !

 

J’ai un peu trainé mais voici un petit résumé des moments forts de ces dernières semaines…

 

J’ai réussi à trouver un trek dans la région de l’Ausangate : plus haute montagne de la province de Cusco (6372 m d’altitude). Je voulais au départ faire celui de 5 jours qui fait le tour de l’Ausangate, mais il n’y avait pas de groupe qui partait à mes dates, et je doutais un peu de ma condition physique. Je suis donc partie pour 4 jours avec cinq israéliens. Il nous a d’abord fallu rejoindre Tinki (2h30 de bus quelque peu éprouvantes pour nos estomacs !) où nous avons retrouvé nos deux guides. Après un bon repas et le chargement des chevaux, nous avons commencé à marcher. Plutôt contente : moi qui avais peur de ne pas suivre le rythme, je me retrouve devant ! En discutant des montagnes avec l’un de mes camarades, il me dit que oui la vue est belle mais qu’il n’aime pas quand ça grimpe (je me dis qu’il est mal parti !). Et là, en arrivant en haut d’une petite côte, je découvre que des chevaux nous attendent, peut-être juste pour le 1er jour parce qu’on ne doit pas trainer avant que la nuit tombe ? Et bien non, les autres jours aussi… Le trek avait été prévu comme ça : à cheval, c’est ce que le groupe avait demandé, mais l’agence ne m’en avait pas informé !!! Quatre jours à cheval : ça fait mal aux fesses, on ne s’arrête pas où on veut, on ne prend pas des photos comme on veut et on s’ennuie un peu… Sans compter les petites frayeurs quand on passe par des endroits escarpés et qu’on aurait plus confiance en ses propres pieds, quand on voit certains chevaux (3 en tout) tomber à terre ou glisser (heureusement sans qu’il n’arrive rien à ceux qui étaient dessus), quand les guides les poussent à passer des petites rivières alors qu’ils ont peur et menacent de se cabrer… Et puis je trouve que sans l’effort physique, ce n’est pas aussi beau, comme si ça se méritait moins… Je pensais aussi qu’on verrait plus de choses. Le programme des journées n’était pas très chargé et donc pas très fatigant ! En plus de ça, j’ai eu l’impression que les guides parlaient plus quechua qu’espagnol, du coup réponses très courtes et pas trop de communication sur ce que l’on allait faire et ce que l’on voyait. Un peu déçue…

A la fin, l’un des guides nous a demandé de ne rien dire à l’agence sur ce qui s’était passé avec les chevaux, mais ils sont quand même venus nous demander un pourboire !! Par contre, on pouvait raconter à l’agence qu’un soir alors qu’ils préparaient le repas dans la petite maison où on dormait, la bouteille de gaz a pris feu ! Ça les a beaucoup fait rire (nous un peu moins), surtout quand le guide a commencé à souffler pour éteindre le feu, puis sous les conseils d’un de mes camarades a versé de l’eau avec une tasse avant que ce même camarade aille lui-même prendre un seau d’eau pour éteindre complétement le feu.

Malgré tout ça, je suis quand même contente de l’avoir fait. J’avais envie de bouger de Cusco et c’était chouette d’être coupés du monde pendant quatre jours, de parcourir l’altiplano et ses belles montagnes, de voir de beaux paysages… J’en avais besoin !

 

Comme prévu, je suis allée au mariage d’Anahi et Percy le 15 septembre, chouette expérience ! Une semaine avant, nous sommes allées à l’enterrement de vie de jeune fille avec Maïlys. Et puis il nous a fallu chercher une tenue ! Heureusement, tout se loue ici : la robe, le gilet, le manteau, les chaussures (même un sac à main si j’avais voulu !). Tout ça pour 50 soles (15€) ! Je ne sais pas si ça se fait en France, mais quand on voit ce que l’on dépense pour une tenue que l’on ne remettra sans doute jamais… On avait peur de trouver des trucs trop kitsch mais finalement (même si ce n’est pas le genre de choses que j’achèterais en France), ça a été. Et surtout : jupe courte et talons de rigueur !

Mariage chic ! La cérémonie religieuse a eu lieu dans une église sur la Plaza de Armas (pas donné à tout le monde). Il parait que les mariages qui y sont célébrés durent plus longtemps ! Bien sûr, ça a commencé en retard. La mariée avait insisté sur l’heure, on a compris pourquoi ! A 18h30 (heure d’invitation), on était presque les premiers et quand les mariés sont entrés à 19h l’église était beaucoup moins pleine qu’à la fin ! Ah ces péruviens…

On a moins aimé l’introduction du prêtre sur le mariage qui perd de sa valeur, surtout en Europe où l’on se marie moins parce qu’on ne veut pas s’engager et que l’on veut pouvoir changer facilement de partenaire (véridique !).

A la sortie de l’église, après le traditionnel lancer de riz, des mariachis ont joué de la musique et les mariés ont dansé, c’était vraiment chouette ! Pas mal de touristes se sont approchés (d’autres étaient carrément rentrés dans l’église pendant la messe).

Ensuite, les mariés sont partis faire des photos dans Cusco, pendant que nous sommes allés récupérer le cadeau. Ici pas de cagnotte, on offre des choses pour la maison (vaisselle, décoration, électroménager, meubles…) puisque la tradition veut que l’on emménage ensemble après s’être mariés.

Le mariage civil s’est fait dans la salle où se poursuivait la soirée (à 21h30), un représentant du maire était venu. On a eu le droit à la lecture des lois péruviennes et des témoins ont dû attester de la bonne situation juridique des mariés.

Ensuite, il y a eu des discours des témoins (qui doivent être eux-mêmes mariés !) et des parrains (ceux des anneaux, ceux du riz comme ils les appellent car ils doivent surement s’en occuper), avec quelques anecdotes. On a porté un toast au champagne (seco y volteado, comprenez cul-sec et verre à retourner pour prouver qu’on a tout bu !).

Alors que les mariés ouvraient le bal avec une danse préparée puis dansaient avec leurs proches tour à tour, on a eu un tout petit peu à manger (la boisson était déjà sur la table !).

Il n’y a pas de jeux comme chez nous, mais on a eu droit au lancer du bouquet et à la récupération de la jarretière par le mari. Et aussi à une petite compétition entre célibataires (non mariés) : à qui des garçons ou des filles terminerait le premier un grand verre avec des pailles. Mais les pailles des garçons auraient été trouées pour laisser les filles gagner !

Ensuite repas de fête ici : lechon (cochon de lait), tamales (préparation salée ou sucrée à base de maïs), rocotto relleno (piment farci), moraya (pomme de terre déshydratée). Délicieux (sauf le dernier, j’arrive vraiment pas à m’y faire !). Et le dessert ? à emporter dans une petite boîte ! Dès le repas fini, la piste de danse est ouverte et l’open-bar aussi !

A 2h, c’était la hora loca (heure folle) : des gens étaient déguisés avec des costumes des danses typiques du carnaval et on nous a donné des ballons et des masques. Tout le monde danse en faisant n’importe quoi, c’est plutôt drôle !

 

La suite très vite !

Publié dans Voyage 2012

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